Foodstylism : Francoise Laskar Photography : Jean-François De Witte

Design culinaire, Food Art, food design, eat art...

Alors que l’aliment nous est devenu invisible en dépit de son omniprésence dans notre univers quotidien, des artistes prennent le parti de le sortir de l’ombre : une approche esthétique, mais aussi un langage. L’univers du Food Art réunit donc des créateurs, aux visions multiples, pour lesquels l’aliment sublimé «nourrit» l’inconscient et l’imagination. Ce site est un outil mis à la disposition des étudiants de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles - Ecole Supérieure des Arts, inscrits dans les recherche en design culinaire.

EXECUTIVE MASTER FOOD DESIGN
Une formation totalement innovante à la croisée des univers culinaire, de l'art, du design et de la science.

L'Executive Food Design propose à tous les étudiants concernés par le domaine culinaire, artistique et le design, d'approfondir et d'élargir leurs connaissances grâce à la réunion des savoir-faire et des expériences de Chefs, Designers, Artistes, Foodstylists, Scientifiques... , au sein de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles / École Supérieure des Arts.

L’Aliment, l'Alimentation, l'Alimentaire et tout ce qui s'y rapporte ou en découle est le centre des réflexions, des études et des expérimentations de ce Master. L’Aliment devient ainsi source de recherches, de création et d'expression. Les étudiants en Executive Master.Food Design voyagent dans le monde de l'alimentaire, de l'art et du design afin d'en apprendre les usages, les habitudes, les significations, les codes, le quotidien, les impératifs, les impondérables. Assistés par un corps professoral extrêmement qualifié, ils apprennent à redessiner les limites de ce domaine et à anticiper le futur.

Cette formation tout-à-fait innovante, grâce à l'enseignement de professionnels de haut niveau et à des stages nombreux et diversifiés, permet aux participants d'accéder la suite à des créneaux professionnels en pleine expansion.
Se référant au découpage de l'année académique en semestres, ce Master débute en septembre 2012
; il se base sur le calendrier en vigueur dans les Écoles Supérieures d'Art belges pour les horaires et congés.

Masterclasses à partir de septembre 2012

Ce Master aborde 4 domaines d'études : art, cuisine et gastronomie, design et un choix de cours généraux reprenant l'histoire, l'anthropologie, les sciences comportementales liées à la consommation, le marketing, la littérature et la communication en relation avec le fait culinaire.


Programmes plus détaillés et modalités pratiques sur le site FOOD DESIGN de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles - École Supérieure des Arts (ARBA-ESA)

Vernissage DEXIA ART CENTER 21 juin 2012

Thèmes

27.9.10

L'entrée est servie...

En guise d'introduction à ce blog, et puisqu'il faut bien un premier sujet, voici quelques considérations sur la gastronomie au petit écran; un article de l'excellent Télérama!
Les petits plats dans l'écran
Du show et des larmes. C'est la nouvelle cuisine des plateaux télé. Une excellente opération marketing où le bon goût n'a plus sa place. On peut vérifier la recette ce soir sur M6, où a lieu la finale des finales d’“Un dîner presque parfait”.
Du piano en prime time sur TF1 ? Oui, et aussi de la cocotte et du mixeur. Après les concours de casseroles de la Star ac et de la Nouvelle star, les compet' de gamelles et de faitouts sont le dernier tube télé à la mode. Masterchef, Un dîner presque parfait... A l'heure où l'on essuie les miettes du dîner et remplit le lave-vaisselle, les chaînes remettent le couvert. Pour des épreuves de tranché d'oignons où les marmitons pleurent à chaudes larmes, des batailles aux fourneaux pour « la quiche lorraine de votre vie ». Des télé-crochets où des amateurs en tablier touillent, émulsionnent... et se font assaisonner par les critiques vinaigrées du jury ou des autres aspirants cordons-bleus.
A ce stade, ce n'est plus de la gourmandise, c'est de la gloutonnerie. Partout, les reality-shows culinaires se multiplient comme des petits pains au sésame : après M6 et TF1, même le service public vient de céder à la mode avec Repas de famille, le week-end à l'heure du dîner sur France 3. W9 a mis à sa carte les sessions de coaching très SM du chef Gordon Ramsay (Cauchemar en cuisine) ; NRJ 12 diffuse la version originale américaine de Top chef (le concours adapté cet hiver par M6). Et Direct 8 devrait bientôt servir L'amour au menu, émission de séduction et de popote, ou l'art de faire du plat avec des petits plats.
Après des années de discret magistère en toque et de sages recettes filmées, c'est la déferlante de la tambouille divertissement, accom­modée à toutes les sauces. Une tendance mondialisée, depuis le succès fulgurant, au pays de la jelly, d'un certain Jamie Oliver - rien à voir avec Raymond Oliver, le pape de la blanquette période ORTF. Jamie Oliver, c'est ce chef à bonne bouille et à tête nue (« naked chef ») découvert et monté en mayonnaise par la télé british il y a dix ans. L'Oliver « twist », c'est une cuisine décomplexée, la spontanéité du bon copain qui joue du wok avec des amateurs en leur tapant sur l'épaule. Proximité, décontraction, émotion : une recette qui flatte le palais et fédère un public bien plus large que les ménagères. M6, la première, a humé le fumet du succès et s'est coulée dans le moule. En 2005, elle mettait déjà à l'antenne le frais et complice Cyril Lignac, qui a depuis son rond de serviette sur la chaîne...
Voir la suite de l'article et les bonus sur : http://television.telerama.fr/television/les-petits-plats-dans-l-ecran,60514.php
Lire également “Repas de familles” ou le triomphe du mauvais goût : http://television.telerama.fr/television/repas-de-familles-le-comble-du-mauvais-gout,59917.php
Et si vous êtes à crocs : http://www.tf1.fr/masterchef/ ou http://video.rtltvi.be/category/top-chef/1683.aspx